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Activités langagières en classe d'histoire (CM1)

R. Lebourgeois, C. Rebiffe, IUFM de l'Académie d'Amiens, centre de Beauvais. Laboratoire: GRIEST. Communication faite aux JED 2004 organisées à l'IUFM de Basse-Normandie, en collaboration avec l'INRP, Paris VII, le laboratoire EHGO. Comment articuler l'accent mis, par les instructions officielles, sur l'acquisition de bases langagières et les logiques propres aux disciplines scolaires ?

Des activités langagières en classe de CM1: explicitation et construction de notions en histoire.

Plutôt que de repérer le moment où les élèves font la preuve de connaissances notionnelles délimitées et stables, nous cherchons à saisir comment s'élaborent à la fois les notions et les démarches intellectuelles qui en permettent le développement.

Notre hypothèse est que, dans leur participation au dialogue scolaire, les élèves "travaillent intellectuellement avec le langage" et que l'analyse de ce qui se passe ou de ce qui s'y joue en mots, en phrases (verbalisation) peut livrer une esquisse d'historique d'apprentissage.

Notre étude s'appuie sur les échanges oraux en groupe-classe et en petits groupes dans une classe d'école primaire (élèves de 9/10 ans) qui a travaillé sur deux thèmes: les Gaulois et les Barbares. Ces séances ont été organisées dans le cadre de la recherche "argumentation" de l'INRP et analysées en collaboration avec une collègue de français.

L'étude précise des corpus fait apparaître les problèmes de verbalisation, le rôle des confrontations entre élèves, mais aussi l'importance du rôle du ma^tre. La classe est conduite avec le souci de mettre au jour -par la parole et le dessin- ce que les élèves comprennent des documents textuels et iconographiques et cela permet d'analyser la difficulté que ceux-ci éprouvent à s'exprimer dans la mesure où leurs formulations restent closes sur elles-mêmes répétant à l'infini des expressions dont ils ne maîtrisent pas le sens comme  "la chute de Rome".

Nous proposons au travers de quelques exemples d'aborder les notions de Barbares, de conquêtes, d'échanges mais aussi la mise en place progressive d'attitudes intellectuelles propres à l'histoire telles que le rapport au temps, la fiabilité des sources ou le point de vue.

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