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Connaissance et reconnaissance du génocide arménien

Un article de la revue d'Histoire de la Shoah intitulé : " Ailleurs, hier, autrement : connaissance et reconnaissance du génocide des Arméniens " (janvier - août 2003, n°177-178, , CDJC, Paris), par Sophie Ferhadjian (Histoire-Géographie). Les difficultés de la connaissance et de la reconnaissance du génocide arménien dans l'horizon d'une comparaison avec la Shoah.

Introduction :

    Est sorti au printemps 2003, un numéro double de la Revue de l'Histoire de la Shoah. Dirigé par Georges Benssousan, ce volume, composé de contributions de divers spécialistes de la question, présente un double intérêt. Il apporte tout d'abord une profusion de connaissances grâce à l'usage de sources peu utilisées notamment celles issues de la communauté juive de l'Empire ottoman. Le second centre d'intérêt, le plus important, est la mise en avant et la défense de l'approche comparatiste dans la connaissance et l'analyse de la Shoah et de la Catastrophe, nom donné au génocide des Arméniens.

Thèmes développés


    Ce numéro se compose de deux parties, la première consacrée à la connaissance de la Catastrophe et la seconde à sa reconnaissance sur le plan juridique, politique mais aussi intellectuel.
   

La connaissance de la Catastrophe (1)


    Le premier volet portant sur la connaissance apparaît comme fondamental. Il apporte des éclaircissements et des précisions sur l'analyse des événements génocidaires ainsi que sur ses conséquences. Après avoir dressé le cadre géographique et historique de ce génocide (2) celui de l'empire ottoman, il construit une étude du génocide en comparant et en confrontant diverses sources.

        - Les témoignages : source principale de la connaissance

        La connaissance de la Catastrophe est centrée autour de témoignages de rescapés mais aussi de membres de la communauté juive de l'Empire ottoman, elle aussi soumise au statut de dhimmi (3) .
        Les témoignages de rescapés réunis et commentés par Y. Ternon décrivent les massacres, les mesures d'expulsion, les conditions de déportation, les convois, la séparation des familles, l'" adoption " d'enfants arméniens et l'occupation des maisons arméniennes par des familles turques. Ils insistent également sur le rôle des Kurdes dans les massacres des convois de déportés, les viols et les rapts d'enfants. Une attention toute particulière doit être portée au témoignage de Grégoire Balakian, prêtre arménien apostolique, rare survivant de la rafle du 24 avril 1915, qui dans son récit " Le Golgotha arménien " retrace l'arrestation et l'élimination de l'élite intellectuelle arménienne de Constantinople.
        Mené par E. Antébi, C. Mouradian et Y. Auron, le recollement de témoignages de responsables de l'Alliance israélite universelle et de certains membres du réseau d'espionnage Nili, décrit également les brimades, les humiliations et vexations subies par la population arménienne. Il confirme l'immédiate connaissance par la communauté juive des massacres de 1894-1896, de la déportation et du processus génocidaire de 1915. On peut lire dans les lettres de directeurs d'école ou de professeurs de l'AIU, outre le récit des sévices, la volonté permanente des autorités ottomanes puis turques de supprimer la mention de toute présence ou existence arménienne.
        Si ce regard issu de la communauté juive est intéressant, c'est qu'il met en évidence la difficulté rencontrée par ces responsables à se positionner clairement par rapport aux massacres. En effet, ils demeurent partagés entre la volonté d'intervenir en faveur des Arméniens et le désir de se garder de toute action par peur de subir le même sort. Cette hésitation se retrouve dans la diversité de comportement des Juifs envers les Arméniens. Tandis que certains les protègent, d'autres participent au pillage des quartiers arméniens.
        Cette ambivalence se retrouve au sein du réseau d'espionnage Nili. Bien qu'un grand nombre des membres de Yishouv ait fait preuve d'indifférence à l'égard de la Catastrophe, d'autres comme Avshalom Feinberg, en sont profondément marqués dans leur cheminement intellectuel. Ce dernier, évoque dans un rapport de 150 pages, les massacres de 1915 en Palestine. Il y fait mention de " meurtre de masse ". Ses propos trahissent le choc et la peur provoqués par de tels événements. " Quand viendra notre tour ? " telle est son inquiétude. Il s'insurge également contre le monde chrétien et occidental qui refuse de se positionner et contribue à l'anéantissement des Arméniens. Ainsi on peut lire : " Mon inquiétude va croissant. Qui sera la prochaine victime ? […] Parce que, après tout, ils restent muets, les Chrétiens […] et il faut bien que se lève un fils de cette race ancienne qui depuis 2000 ans, se moque de la douleur, depuis 2000 ans résiste à la torture et défie la mort. "
        - Les conséquences de la Catastrophe : Entre oubli, négation et élaboration du " droit de l'homme "

        Viennent ensuite une série d'articles traitant des " conséquences " de la Catastrophe parmi lesquelles on peut mentionner les avatars de la jeune République d'Arménie née du traité de Sèvres de 1920 et " enterrée " lors du traité de Lausanne en 1923. Celles qu'il semble falloir retenir à la lecture de ces nombreuses et denses pages portent sur la difficulté pour l'Etat turc à juger les criminels Jeunes Turcs, l'oubli dans lequel la question arménienne sombre très vite et enfin sur le rôle de la Catastrophe dans l'élaboration d'une pensée juridique centrée sur le droit de l'homme.
        A l'issue de la guerre, sous la pression des Alliés, la Turquie reconnaît sa responsabilité dans le Génocide. La contribution de R.H. Kevorkian évoque les turpitudes du jugement des criminels Jeunes Turcs en 1918-1920. Ce procès met en lumière la difficulté voire l'incapacité d'un Etat à juger ses propres chefs criminels. En effet, préférant une procédure intérieure à une cour internationale, les autorités turques ont pour objectif de minimiser et d'atténuer les faits. Par cette action, elles préparent le terrain du négationnisme mis en œuvre ultérieurement par la Turquie kémaliste et de la poursuite des massacres envers les Arméniens, survivants de la Catastrophe. En effet, la Turquie de Mustafa Kemal, lavée de la responsabilité et de la culpabilité, poursuit la politique menée par le gouvernement Jeune Turc. Elle multiplie les mesures vexatoires, les intimidations, les tracasseries administratives, les confiscations de biens, notamment ceux de l'Eglise arménienne, et les expulsions. Dans la presse, elle organise des campagnes d'incitation à la haine, à la violence et au boycott des magasins arméniens Enfin elle ne réprime pas les " expéditions armées " menées contre des populations arméniennes. La naissance de la Turquie kémaliste contribue à accélérer le mouvement d'exode provoqué par le génocide de 1915.
        Cette difficulté à juger les responsables de ces crimes s'explique, certes, par une absence de volonté et de compassion à l'égard des victimes. Elle s'explique aussi par l'oubli dans lequel la Catastrophe est très vite plongée. Dénoncée, condamnée par les Alliés, celle-ci ne provoque que pitié et indignation. Les protestations n'engendrent aucun soutien armé. Au contraire, les Alliés refusent très vite une quelconque intervention. La question arménienne est volontairement reléguée au second plan et tombe petit à petit dans l'oubli. La dialectique est également inversée. La victime revêt l'apparence du bourreau et ce dernier est assimilé à la victime. Dès lors, la négation est désormais possible et l'on voit apparaître à partir de 1918 une littérature négationniste.
        Enfin, l'étude de l'œuvre et de la pensée d'André Mandelstam met en lumière le rôle de la Catastrophe dans l'élaboration de la notion de primauté du " droit humain " sur la souveraineté des Etats. L'article de D. Kévonian insiste sur l'impact du génocide dans l'évolution intellectuelle de Mandelstam. Ce dernier part d'un constat fort simple. L'empire ottoman a failli à sa responsabilité qui était d'assurer à une partie de sa population le respect de sa sûreté et de ses droits culturels et politiques. Autour de cette incapacité, il peut alors construire la théorie du droit d'ingérence face à l'omnipotence de l'Etat et par conséquent celle de la protection des droits de l'homme. C'est donc à la lecture du génocide des Arméniens qu'est construite la Déclaration des droits de l'Homme de 1929. De même, l'analyse de S. Garibian permet de dater l'apparition du concept juridique de " crime contre l'humanité ". Bien que définitivement crée et délimitée lors des procès de Nuremberg, cette notion apparaît dès 1915 dans la Déclaration alliée sous la mention de " crime contre l'humanité et la civilisation ". Elle est ensuite reprise en 1919, lors de la Conférence de la paix qui évoque " les crimes contre les lois de l'humanité ". C'est l'invalidité du traité de Sèvres qui entérine l'impossibilité de sa mise en œuvre avant 1945.

La reconnaissance de la Catastrophe (4)


    Cette première partie relative à la connaissance de la Catastrophe est suivie d'un second volet organisé autour du thème de la reconnaissance. Regroupant divers articles, ce chapitre soulève un triple questionnement centré sur les questions de la négation et de la reconnaissance de la Catastrophe, de sa transmission et enfin de sa représentation dans les œuvres littéraires et cinématographiques. Ces questions, centrales dans la compréhension du génocide des Arméniens sont évoquées ici assez brièvement car elles feront l'objet d'une étude plus générale.

        - Entre négation et quête de reconnaissance

        La question de la reconnaissance ne peut être dissociée de la négation de la Catastrophe. En effet, si les actions menées pour obtenir des différentes puissances est si pugnace c'est qu'elles doivent faire face à une politique négationniste orchestrée par l'Etat turc. Les articles d'A. Krikorian et A. Govciyan retracent les étapes de ce combat qui amènent la France à reconnaître le génocide des Arméniens en 2001 et les Etats-Unis en 2002.
        Les difficultés rencontrées par le Comité de Défense de la Cause arménienne et par le Comité du 24 avril sont liées aux actions menées par les autorités turques qui par divers moyens contribuent à la négation étatique de la Catastrophe. Ainsi, on peut citer les pressions politiques et financières, le chantage et les menaces de boycott, les subventions accordées à certaines études historiques (5), le soutien affiché à certains historiens accusés de négationnisme comme B. Lewis et enfin la mise en place de la négation sur Internet à travers des sites américains ou ceux des ambassades de Turquie (6) .
       
    - La question de la transmission : les péripéties de l'enseignement du génocide des Arméniens

        Le second point est celui de la transmission du savoir à travers le vecteur fondamental qu'est l'enseignement. Celui-ci est fondé sur la connaissance des professeurs et sur le contenu des manuels scolaires. Or si le premier des ces" supports " est défectueux, c'est en partie à cause du second. En effet, il est fort difficile d'acquérir et de transmettre un savoir lorsque celui-ci est absent des sources d'apprentissage. C'est le constat dressé par H. Strapélias qui, depuis quelques années, mène une étude comparatiste du traitement et souvent de l'absence de traitement de la Catastrophe dans les manuels scolaires français de 3e et de 1ere ainsi que dans des manuels européens. Mentionnant les difficultés rencontrées pour faire sortir de l'oubli cet enseignement, elle rappelle que cette situation est fort comparable à celle qu'a connu l'enseignement de la Shoah dans les années 1970.
      
     - La représentation " artistique " de la Catastrophe : un déficit par rapport à la Shoah

        Le dernier point abordé dans cette seconde partie relative à la reconnaissance de la Catastrophe porte sur sa représentation artistique, littéraire et cinématographique. Dans son article, Catherine Coquio dresse un panorama de la littérature traitant du génocide. Dans une démarche comparatiste avec la littérature sur la Shoah, elle souligne tout d'abord deux manques qu'elle nomme " défaut " : " défaut de témoignage rendu célèbre " et défaut de transmission ". Le " défaut de témoignage " est lié à la relative absence d'une littérature comparable à celle de la Shoah connue à travers l'œuvre de Primo Levi ou d'Elie Wiesel. Il tient également au déficit de réception, de traduction et de publication des témoignages de rescapés rédigés essentiellement en langue arménienne. Enfin, la mise par écrit de la Catastrophe n'a pas été créatrice d'une littérature de témoignages car c'est l'œuvre littéraire dans son ensemble, marquée par le non-dit, la métaphore et la suggestion, qui est perçue comme le " témoignage " et la " trace " de ce génocide. Dans un tel cadre, le récit du survivant ne trouve guère sa place.
        Le second défaut est un " défaut de transmission ". Ainsi C. Coquio s'interroge-t-elle : " Puisqu'un grand nombre de témoignages arméniens ont été en revanche traduits, pendant et après la guerre, pourquoi n'ont-ils que peu ou pas été des vecteurs de la transmission (y compris historiographique) ? ". La forme revêtue par la littérature arménienne sur la Catastrophe, préférant le romanesque à la mise à nu de l'intimité du rescapé et à l'unicité de son témoignage constitue une première explication. Le second élément qui permet de comprendre ce que C. Coquio appelle " la mutilation de la transmission " et " l'intériorisation de la Catastrophe " peut être rattaché à la spécificité du génocide des Arméniens c'est-à-dire à sa négation. En effet, ce relatif manque d'intérêt pour la littérature de la Catastrophe dans l'opinion publique mais aussi au sein de la communauté arménienne, est dû à la prédominance de la reconnaissance sur la connaissance. Ce que C. Coquio appelle le fait avéré du " génocide " et de la hantise de sa " reconnaissance " l'emportent sur la littérature qui s'efface devant de tels impératifs.
        On comprend dès lors que la représentation de la Catastrophe soit essentiellement fondée sur des récits fictifs ou avérés mais traités de façon " romanesque ". Il en est ainsi de l'ouvrage de F. Werfel, Les Quarante jours du Musa Dagh, rédigé durant l'été 1932, après le succès du parti nazi aux élections, qui retrace la résistance de villageois arméniens retranchés dans la montagne. Plus récente, la pièce de théâtre, Une bête sur la lune, de R. Kalinoski en est également une illustration. Cette œuvre construite autour de deux rescapés de la Catastrophe évoque avant tout le traumatisme provoqué par cet événement qui se traduit par des difficultés de communication, une absence de parole, l'incapacité à construire une nouvelle forme de vie sans faire référence à un passé détruit.
        Cependant, il semble que le film Ararat d'A. Egoyan en soit la meilleure illustration. Il ne s'agit aucunement d'un film sur le génocide, un film historique. Ce film est conçu pour " penser la question de la mémoire du génocide ". Il traite du traumatisme et de son impact dans la constitution de l'identité arménienne. Il met en lumière l'enjeu fondamental pour la communauté arménienne : se construire malgré la négation de cet élément structurant qu'est le génocide et parvenir ainsi à se réapproprier sa propre histoire.

Intérêt de ce numéro


    Ce numéro de la Revue de l'histoire de la Shoah, constitue donc un " incontournable " de la connaissance de la Catastrophe. Les diverses contributions mettent en évidence la difficulté à travailler " sur " et " avec " la mémoire d'un génocide. En effet, il se dégage de l'analyse des diverses sources historiques ou littéraires qu'un génocide laisse la marque d'une destruction irréversible qui nécessite un véritable travail de deuil et de mémoire pour les survivants et les descendants. Cette étape, bien que délicate, est indispensable. En effet, elle permet la transmission de l'événement et son dépassement. Elle rend possible l'évacuation de ce qu'il est convenu d'appeler une histoire lacrymale de la Catastrophe pour enfin élaborer un contenu historique à transmettre. C'est ce contenu, bien plus qu'un quelconque " devoir de mémoire " qui rend possible la liaison entre mémoire et histoire et, ainsi la construction de ce que G. Bensoussan appelle " un devoir d'histoire ".
    Dépasser " la concurrence des victimes ", améliorer la connaissance réciproque de deux communautés liées par une histoire tragique commune grâce à une méthode historique comparatiste. Telle était la démarche annoncée dès l'éditorial. Elle est convaincante et parvient à se rendre indispensable. En effet, elle confirme que c'est la comparaison qui met en lumière, non seulement les convergences, mais aussi les spécificités. " Ce n'est pas offenser l'une que de commenter l'autre ".

Citations


    Comment ne pas conclure ce compte-rendu sur cette étude croisée menée par G. Bensoussan et C. Mouradian sur les stéréotypes de l'arménophobie et de la judéophobie ? Ce qui est dit de l'un, est dit de l'autre. Ainsi, lorsque C. Farrère dans Fin de Turquie (7) évoque les Arméniens, ses propos ne sont pas sans rappeler certains discours antisémites : " Les Arméniens sont les véritables Juifs de l'Orient […].[…] le Turc a toujours été tondu de si près par l'Arménien, prêteur à la petite semaine, que le cuir lui fut souvent arraché avec la laine. ". Il en est de même de cette phrase de P. Loti extraite de l'ouvrage la Mort de notre chère France en Orient, écrit en 1920 : " Les Arméniens sont en Turquie comme des vers rongeurs dans un fruit, drainant à eux tout l'or. ". Elle aurait pu s'adresser aux Juifs.

Notes

    1 - Pages 63-313. Des documents photographiques de la Catastrophe viennent clore cette première partie intitulée " Connaissance ".
    2 - Il s'agit de l'Empire ottoman, " cet homme malade ", traversé par l'émergence des mouvements nationaux, par l'espérance des réformes, marqué par le statut du dhimmi et les prémices du génocide avec les premiers massacres de 1894-1896.
    3 - Le dhimmi est le " nom " donné aux Chrétiens, aux Juifs et, de façon générale, aux non musulmans vivant dans des pays soumis à la loi islamique. Cette condition qui les place sous la " protection " des musulmans, s'accompagne de restrictions juridiques (incapacité pour un dhimmi à se porter témoin), de mesures financières (paiement d'un impôt particulier, la " dhimma ") et du port d'un signe distinctif qui confèrent à ces individus un statut d'" inférieur ".
    4 - Pages 335-551. Le lecteur trouvera à l'issue de cette seconde partie, page 558, une bibliographie riche et organisée autour des thèmes suivants : Ouvrages bibliographiques, Archives publiées, monographies, récits de vie et littéraires, revues et filmographie. Une liste de sites " web " vient clore cette bibliographie.
    5 - L'objectif principal est de noyer les victimes du génocide dans le bilan général des victimes Cette démarche est également suivie par les négationnistes de la Shoah qui se réfugient derrière les 50 millions de victimes de la Seconde Guerre Mondiale pour " atténuer " la barbarie de l'extermination des Juifs.
    6 - L'étude de la négation du génocide des Arméniens sur Internet est menée par Gilles Karmasyn, spécialiste du négationnisme de la Shoah.
    7 - Ce texte écrit en 1913 sous le pseudonyme de Charles Bargonne est extrait de la préface " Pourquoi ce livre fut écrit ".
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