Dans le prolongement des journées de formation d’octobre 2006 et des débats historiographiques sur la confrontation entre histoire et mémoire, le séminaire de formateurs d’octobre 2007 se propose de revenir sur la question des finalités de l’histoire et du métier d’historien dans la société et à l’école.

Une des spécificités de l’histoire comme discipline scolaire est sa valorisation en termes d’éducation à la citoyenneté. Il s’agit sans doute de la discipline scolaire à la charge politique la plus forte.

Or, la préparation à la citoyenneté a longtemps reposé sur l’écriture d’un roman national arrimée à une mémoire nationale supposant une histoire idéologique forte, au détriment, parfois, de la « vérité historique ». L’homogénéité de la mémoire nationale a été remise en cause par l’affirmation de mémoires souvent victimaires.

Ce contexte ébranle à la fois la conscience historique académique comme le champ de l’histoire enseignée, à l’heure où les références à une « histoire commune » sont sans cesse mobilisées.

Voir le programme